Les quinze dernières années ont fortement changées la Turquie: grâce à la volonté des gens et du pays à vouloir entrer dans l'Union Européenne, de très bonnes réformes ont été faites sur des textes de loi datant même des années 1923 -donc assez inadaptés à la situation actuelle. De plus, une bonne stabilité politique et une parfaite collaboration des médias à la politique globale supportant ces changements, la baisse simultanée de l'inflation et du taux de chômage s'est vite observé: à l'entrée de l'année 2004 la Turquie voyait pour la première fois depuis plus de 30 ans une inflation à un seul chiffre tandis que le PNB par habitant, qui n'était qu'à 2'850 € en 2001, est passé à 8'914 € en 2007 et à 11'196 € en 2014! On assiste aussi à un agrandissement hallucinant de l'économie, d'un abaissement en accélération du taux de chômage, des records boursiers; et tout cela accompagné des actions pour supporter les cultures minoritaires et [enfin!] permettre une réelle égalité entre les gens. Certes, ce progrès a reçu des coups pendant la pandémie du Coronavirus, tout de même la reprise est tout aussi forte.
La jeunesse: un point fort
La population de la Turquie est jeune, et étant en majorité dans une société où il est pauvre et des gens riches "friment", et étant conscient du seul moyen dans la vie pour ne pas rester pauvre, il est près à travailler. Ces jeunes gens étant nombreux, la Turquie n'a même pas besoin d'aide "extérieure" pour pouvoir produire, la force est déjà là, toute prête.
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L'autre Turquie
Une réalité dont on ne vous a pas parlé depuis le début de ce site est la richesse économique en Turquie... Le magazine Forbes regroupe chaque année les personnes les plus riches de la planète, donc les quelques centaines de personnes ayant plus d'un milliard d'euros. Si on regarde cette liste, on observe qu'il y a en Turquie 35 milliardaires! En comparaison, il y a 15 milliardaires en France (toujours selon la même source), et il n'est même pas la peine de poursuivre la comparaison avec les autres pays économiquement plus "petits" de l'Union Européenne: en effet, la Turquie est le troisième pays de l'Europe avec le plus de milliardaires (après le Royaume Uni et l'Allemagne)!
Qu'est-ce qui nous attend?
Une des pièces de ce puzzle manque tout de même à la Turquie: une bonne éducation. Une éducation qui ne servirait pas seulement d'énorme base de données qu'ils savent accéder rapidement, mais surtout des connaissances que les gens savent appliquer dans leur vie courante. Faire apprendre aux gens de ne pas traiter le pauvre petit qui fait des études en nucléaire d'"enfant atome" et après le faire fuir, mais plutôt le pousser à inventer, à créer, en sachant que c'est à l'intérêt de tous. Pousser les gens à aller au-delà de ce que l'on leur apprend. Penser, tout seul, et savoir que le meilleur n'est pas obligatoirement ce que fait l'autre. Route vraiment non-trivial à parcourir, mais qu'il faudra parcourir le plus rapidement possible!